Le Centre Mothers Matter sera un regroupement national et virtuel d’organismes affinitaires. Nous nous consacrons à servir les mères et les familles socialement isolées et de faible statut économique en utilisant notre approche éprouvée de mère à mère. Nous continuerons de développer et de maintenir notre programme phare HIPPY (Home Instruction for Parents of Preschool Youngsters – Instruction à domicile pour parents d’enfants d’âge préscolaire) et de mettre sur pied de nouveaux programmes tels que l’aide au logement, la formation professionnelle, la littératie et la formation linguistique, les soins de santé, etc.
Le Centre Mothers Matter est l’organisme national d’accréditation et de surveillance de tous les sites HIPPY au Canada. Il veille à ce que tout le personnel du programme bénéficie d’un suivi et d’un soutien, du programme de perfectionnement professionnel et de processus de gestion du rendement qui contribuent à améliorer le fonctionnement, le service et les résultats des participantes du programme HIPPY.
La pauvreté, le faible taux de littératie et l’isolement social sont interreliés. Ensemble, ils causent du tort aux enfants. Au Canada, plus de 1,5 million de femmes vivent avec un faible revenu. Cela signifie qu’un enfant sur cinq vit dans la pauvreté. Pour plusieurs enfants, les jeux sont faits d’avance, et ce, dès leur naissance.
Au Canada, 50 % des enfants des Premières Nations inscrits vivent dans la pauvreté, un chiffre qui passe à 62 % au Manitoba et à 64 % en Saskatchewan. https://canadianwomen.org/fr/les-faits/pauvrete/.
Le Centre Mothers Matter veut changer ces conditions sociales.
Le Rassemblement canadien pour l’alphabétisation affirme que :
• Le faible taux de littératie, la pauvreté et l’exclusion font partie du même problème. Les enfants issus de familles à faible revenu risquent d’avoir un faible taux de littératie.
• Les enfants issus de familles à faible revenu sont accablés d’étiquettes et d’attentes qui entravent leurs performances scolaires.
• Les enfants issus de familles à faibles revenus ont deux fois plus de chances d’abandonner l’école que leurs pairs qui ne sont pas pauvres.
• Les parents à faibles revenus n’ont souvent pas les compétences et les capacités nécessaires pour revendiquer les droits de leurs enfants dans le système scolaire.
• Les familles dont les parents ont reçu entre un et huit ans d’éducation formelle sont trois fois plus susceptibles de vivre dans la pauvreté.
La pauvreté coûte entre 72 et 84 milliards de dollars au Canada chaque année. Les Ontariens et Ontariennes paient entre 2299 $ et 2895 $ par année, alors que les habitants et habitantes de la Colombie-Britannique paient plus de 2100 $ par année. http://www.cwp-csp.ca/poverty/just-the-facts.
La pauvreté affecte la qualité de la vie, y compris la santé : l’Enquête nationale sur la santé de la population de 2008 révèle que 73 % des Canadiens et des Canadiennes ayant des revenus élevés jugent que leur santé est excellente contre 47 % des Canadiens et des Canadiennes avec les revenus les plus faibles.
Cette étude a également indiqué que le coût économique total en Ontario, lorsque les coûts privés et publics (ou sociaux) sont combinés, est entre 5,5 et 6,6 % du produit intérieur brut (PIB) de l’Ontario. http://www.oafb.ca/assets/pdfs/CostofPoverty.pdf
Depuis nos débuts, le Centre Mothers Matter a aidé plus de 14 000 mères à acquérir les compétences et les habiletés nécessaires pour renforcer les liens mère-enfant. Cela représente au moins 14 000 enfants mieux préparés pour retirer le maximum des premières expériences scolaires et près de 30 000 vies qui ressentent des effets positifs.
Le Centre Mothers Matter et les sites HIPPY à travers le pays dépendent surtout du financement gouvernemental et, dans une moindre mesure, des dons du secteur privé.
Le Centre Mothers Matter propose un programme d’études formel avec une université accréditée qui pourrait former les visiteuses à domicile à la prestation de services dans divers domaines, notamment la santé et la santé mentale, la littératie précoce, les préjugés sexistes, la violence familiale et l’établissement. Nous sommes aussi en train d’adapter le programme HIPPY pour servir les réfugiées.
We are engaged in a series of adaptations of the HIPPY program to serve refugees.